« Les EPI, c’est une méthode de travail et non pas une matière »

(Article paru dans La Voix des Parents, n°389, janvier-février 2016)

 

Ils cristallisent beaucoup de critiques parmi celles ayant trait à la réforme du collège, qui sera mise en œuvre dès la rentrée 2016. Les enseignements pratiques interdicisplinaires, communément réduits en « EPI », sont, à la fois pour les défenseurs et les pourfendeurs de la réforme, son étendard : une manière d’améliorer les apprentissages pour les premiers, une perte de repères pour les seconds.

Mais que seront réellement ces EPI ? Le ministère de l’Education nationale les présente ainsi : « Les EPI sont des moments pour mettre en œuvre de nouvelles façons d’apprendre et de travailler les contenus des programmes ». Concrètement, cela prendra la forme d’un travail en groupe qui croisera plusieurs disciplines et devra aboutir à la réalisation d’un projet incluant une réalisation concrète : un powerpoint, des affiches, un blog, un exposé… Les EPI concerneront les élèves du cycle 4, de la 5e à la 3e. Ils pourront être évalués et feront l’objet d’un oral au brevet. Ils représenteront un maximum de 3 heures par semaine sur les 26 heures de cours hebdomadaires. Les textes de la réforme n’explicitent pas précisément le cadre dans lequel s’inscriront ces EPI. Et pour cause : leur organisation se décidera au niveau de chaque établissement, auxquels le ministère a souhaité offrir davantage d’autonomie. « Chaque établissement fait comme il veut dans le cadre global, indique Florence Robine, directrice générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), « numéro 2 » du ministère de l’Education. La réforme prévoit 4 heures maximum hebdomadaires dans les emplois du temps entre les EPI et l’accompagnement personnalisé (AP). Un établissement peut décider de faire 2 heures d’AP et 2 heures d’EPI, ou 3 heures d’EPI et une heure d’AP. » « On donne plus de marge de manœuvre aux établissements pour s’adapter au public » renchérit Claudie Paillette, secrétaire nationale SGEN-CFDT, syndicat pro-réforme.

« Dire que cela prend des heures sur les disciplines est de la malhonnêteté intellectuelle »

Les EPI feront partie intégrante des programmes, à travers les huit thèmes prévus : développement durable ; corps, santé, et sécurité ; culture et création artistiques ; information, communication, citoyenneté ; sciences et société ; langues et cultures de l’Antiquité ; langues et cultures régionales et étrangères ; monde économique et professionnel. Toutes les disciplines sont ainsi concernées. Les établissements seront également libres au niveau du choix des thèmes. Sur ces points, une seule obligation : que tous les élèves aient travaillé au moins six des huit thèmes durant le cycle. Le choix des thèmes se fera principalement en fonction de deux facteurs : « Selon la proximité et les facilités à associer les programmes des deux disciplines, et selon les affinités entre enseignants, explique Laurent Fillion, professeur d’histoire-géographie à Ardres (62) qui expérimente les EPI depuis la rentrée. Il est important de ne pas imposer des binômes. » Ainsi, un EPI-type pourrait être le suivant : deux enseignants, de français et d’histoire, décident de travailler l’EPI « information, communication, citoyenneté » pendant un trimestre avec une classe de 4e. Ils ont choisi de faire écrire des lettres fictives autour de la Révolution française. En histoire, les élèves étudieront cette période selon les indications du programme et, en français, ils écriront les lettres à partir de ces connaissances, dans le cadre du travail sur la correspondance que prévoit le programme de français.

Depuis leur présentation, les EPI ont concentré bon nombre de critiques. Tout d’abord, ils diminueraient le temps consacré aux enseignements traditionnels. Dans les faits, de la 6e à la 3e, les élèves auront le même nombre d’heures d’enseignement avant et après la réforme. Seulement, ces horaires annoncés à partir de 2016 comprennent les EPI. En effet, il n’y a pas de plage prévue spécifiquement pour eux : ils se travailleront au sein même des cours disciplinaires, avec les enseignants de ces disciplines. « Les EPI, c’est une méthode de travail et non pas une matière, répond Laurent Fillion. Il s’agit de mettre en œuvre les programmes des disciplines. Donc ce n’est pas 26 heures de cours moins 3 heures d’EPI, mais dont 3 heures d’EPI. » « Les EPI vont être un moyen d’acquérir les compétences et connaissances du socle commun et sont faits en cohérence avec le programme, estime Claudie Paillette. Dire que cela prend des heures sur les disciplines est de la malhonnêteté intellectuelle. Simplement, on les travaille autrement. Un exemple : une collègue de SVT travaille les plaques tectoniques. Pour un EPI, elle a décidé, avec une prof de langue, de faire travailler ses élèves sur des sites en langue étrangère. Mais ils travaillent quand même les SVT ! Mieux, ils travaillent en même temps les SVT et les langues. »

« A ceux qui disent qu’on détruit le collège, on ne peut pas dire que le collège actuel soit une réussite complète ! »

Une autre critique des EPI concerne leur « efficacité ». Il y a plusieurs objectifs affichés : donner du sens aux enseignements, travailler des compétences transversales, améliorer l’autonomie, motiver les élèves à travers notamment la réalisation d’un projet. Or, d’aucuns estiment qu’il n’est pas prouvé que les EPI parviennent à atteindre ces buts. « Tous les établissements qui ont déjà mis en place ce type d’enseignement indiquent que les élèves sont plus motivés, plus attentifs, ont plus envie d’apprendre », assure Florence Robine. « Les élèves montrent de la curiosité avec ce type de projet, ils ont envie de produire, confirme Laurent Fillion. Et puis quand c’est nouveau, il y a toujours de la motivation, notamment pour les élèves en difficulté. » Une des questions qui reste en suspend autour des EPI concerne leur prise en main par les enseignants. En effet, il n’y a pas de temps prévu spécifiquement pour leur préparation. Si tous les enseignants seront formés aux nouveautés de la réforme du collège avant la rentrée, la mise en place pourrait s’avérer compliquée, entre les enseignants réticents et les nouveaux arrivants dans les établissements qui n’auront pas eu le temps de découvrir leurs collègues. « Dans les formations, on donne des exemples et on donnera même des EPI ‘clefs en mains’ », promet Florence Robine. « Si on le veut vraiment on parvient toujours à organiser des temps collectifs entre enseignants. C’est d’ailleurs un autre point positif des EPI : ils vont amener les équipes pédagogiques à travailler ensemble » se réjouit Claudie Paillette.

A neuf mois de la rentrée 2016, le flou demeure encore autour de ces EPI, tant sur leur mise en place que sur leurs apports. Florence Robine, qui assure qu’une évaluation de la réforme sera faite, tient à rassurer : « Jamais une réforme n’a été autant anticipée. De plus, à ceux qui disent qu’on détruit le collège, on ne peut pas dire que le collège actuel soit une réussite complète ! D’autant qu’on est loin de le détruire : les EPI, ce n’est que 3 heures sur 26 ! On ouvre simplement des possibilités. » « Les EPI, ce n’est pas une méthode miracle, indique Laurent Fillion. Mais je crois à l’importance de diversifier les pratiques pour qu’à un moment donné, tous les élèves se retrouvent dans une qui leur convienne. »

 

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Emmanuelle Larrieu, enseignante de français au collège Jean-Gay de Verfeil (31) qui pratique déjà les EPI :

Vous expérimentez dès cette année un EPI. Pouvez-vous nous le présenter ?

 Il concerne une classe de 4e et est sur le thème « Langues et cultures de l’Antiquité ». Je le fais avec ma collègue de latin et de grec. Les élèves font des recherches avec elle sur les mythologies puis écriront à partir de cela dans mon cours une nouvelle fantastique que l’on publiera sur un blog.

Emmanuelle Larrieu

Emmanuelle Larrieu

Comment cet EPI s’est mis en place ?

Le principal nous a proposé d’expérimenter les EPI, on a accepté. Aussi, je m’entends bien avec ma collègue – ça part souvent de là ! – et ce thème permet de faire bénéficier à tous les élèves de l’enseignement du latin et du grec. La préparation n’est pas si lourde que cela : on est de toute façon toujours en train de réfléchir à de nouveaux moyens d’intéresser les élèves. Mais il est certain que, l’an prochain, on aimerait avoir un temps de concertation pour les mettre en place, en particulier pour les enseignants qui intègreront le collège en septembre.

Percevez-vous déjà des effets sur les élèves ?

Oui et ils sont très positifs. Leur motivation est indéniable, notamment car on leur fait produire quelque chose à la fin et ils y sont sensibles. Cela permet d’aller « chercher » des élèves qui ont plus de mal dans les cours magistraux. Le travail en groupe est très stimulant, comme pour les enseignants d’ailleurs !

 

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Les mesures principales autres que les EPI de la réforme du collège

  • Accompagnement personnalisé pour tous : 3h par semaine en 6e, 1h de la 5e à la 3e
  • Apprentissage d’une 2e langue vivante dès la 5e (induisant la suppression des classes bilangues et internationales)
  • Suppression des options latin et grec remplacées par trois mesures :
    • Les cours de français comprendront des « éléments fondamentaux des apports du latin et du grec à la langue française »
    • Le latin et le grec seront intégrés à l’EPI « Langues et cultures de l’Antiquité »
    • Un « enseignement de complément » pourra être dispensé dans les établissements volontaires (1h en 5e, 2h en 4e et 3e)

 

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Laure Bienvenu, 26 ans, enseignante de français au collège Gérard-Philippe, à Cergy (95), qui se prépare aux futurs EPI

Laure Bienvenu

Laure Bienvenu

« Au sein de mon collège, la réforme a été pas mal anticipée. Il y a beaucoup de travaux interdisciplinaires. Cette façon d’enseigner est un moyen de raccrocher des élèves en difficulté. On ressent le besoin de faire du lien entre les matières, ça donne vraiment du sens. L’interrogation que j’ai autour des EPI se situe sur l’évaluation. On ne sait pas du tout sur quel principe cela va se faire. Aussi, cela risque d’être difficile pour les profs les plus expérimentés, habitués à travailler seuls, alors que les jeunes profs ont été formés à avoir en tête que le métier n’était plus cloisonné. Pour tout ça, cela risque d’être difficile l’an prochain, qui va être une année de transition. Il va falloir beaucoup travailler. D’autant plus dans les collèges difficiles comme le mien, qui sont des plaques tournantes d’enseignants où l’équipe pédagogique change tout le temps, alors que les EPI vont prendre naissance en premier lieu par l’affinité professionnelle entre enseignants. »

9 réflexions sur “« Les EPI, c’est une méthode de travail et non pas une matière »

  1. Et les professeurs documentalistes dans tout ça ? Comment s’insérent-ils dans les EPI étant donné qu’aucune heure n’est dédiée à l’information-documentation dans l’edt ?! Quand j’entends l’EPI « information communication citoyenneté » gérée par des collègues disciplinaires alors que ce sont des notions purement info-doc, les bras m’en tombent. Mais, nous nous ne pouvons pas proposer un EPI avec un collègue de discipline ! Tu parles d’interdisciplinarité ! Nous sommes titulaires d’un CAPES info-doc et expert en la matière mais non, on préfère donner notre enseignement à d’autres disciplines. Rageant !! Frustrant ! DEPItée !

    • Les professeurs documentalistes peuvent tout à fait participer aux EPI, et surtout ils ne doivent pas croire que l’intitulé de la thématique « information, communication, citoyenneté » se limite à ce qui se passe dans un CDI : de nombreux enseignants d’autres disciplines travaillent sur la communication et l’information (dans des domaines littéraires comme scientifiques), et comment expliquer au professeur qui prendra en charge l’EMC qu’il ne parle pas de citoyenneté ? Une bonne lecture du socle commun vous montrerait sous quel angle il faut aborder cette thématique ; de plus il ne faut pas confondre la thématique générale et les différents sujets, déroulés et réalisations qui constitueront la vraie substance des EPI.

  2. Les langues anciennes sont sacrifiées car les EPI ne durent qu’un temps et leur maintien en options ne sont plus une obligation. Les langues vivantes perdent des heures d’enseignement des fondamentaux et les classes européennes sont supprimées. Résultat : les établissements privés créent des classes de ce type et les inégalités se creuseront … Bravo les socialistes ! Vive les objectifs fixés par l’OCDE. Je ne voterai plus jamais socialiste au niveau national, et je ne suis pas le seul non enseignant dans ce cas. Quel gâchis, quel tas d’incompétents !

    • « Les LV perdent des heures d’enseignement… » en LV1 les horaires hebdomadaires cumulés sur le collège étaient de 13h, 6h pour la LV2 ; avec la réforme ce sera 13h et 7,5h : où voyez-vous une diminution ? à moins que vous ne pensiez qu’aux quelques % qui suivaient une classe « européenne » (avec une langue renforcée) ? Que l’on débatte entre beaucoup plus d’heures pour quelques-uns ou un peu plus d’heures pour tous, d’accord, mais ne lançons pas un débat sur une base erronée. Quant aux langues anciennes, les options ne sont pas plus obligatoires maintenant qu’elles ne le seront à compter de 2016 : encore une fois votre présentation semble se baser sur une erreur. Avant de paniquer et de chercher à partager vos peurs, renseignez-vous sur la réalité des textes officiels.

  3. Vous auriez pu choisir comme titre « Les EPI ou la voix de son maître », cher Erwin. Depuis des mois, nous avons droit à la même « soupe » sur la réforme. Je ne vous jette pas la pierre à vous en particulier. Vous faites partie du système de communication-promotion et votre article est une commande. Ne donner la parole qu’à la DGESCO, qu’aux deux seuls syndicats pro-réforme et à l’incontournable prosélyte de service m’a laissée cependant perplexe. Qui n’entend qu’une cloche… ! Ce n’est pas parce qu’on répète cent fois un mensonge que cela devient une vérité : les IDD (itinéraires de découverte) étaient comptabilisés en dehors des horaires disciplinaires et pouvaient être encadrés en binômes, les EPI sont pris sur les horaires disciplinaires, comme l’AP d’ailleurs..

    • Je me permets de vous répondre.
      D’abord, oui, c’est effectivement une commande, mais cela ne m’empêche pas d’assumer l’article (sinon je ne l’aurais pas fait). D’abord, car on ne souhaitait pas que l’article soit « pollué » par les batailles des pro et anti EPI, pro et anti-réforme qui, eux également, m’auraient ressorti leur « soupe », comme vous dîtes.
      Le lectorat de la revue, ce sont des parents. Les parents ne sont pas intéressés par ce qu’en pensent les syndicats de la réforme. De plus, ils le savent déjà, à travers les nombreux articles sur ce sujet.
      Ce qu’ils souhaitent, à quelques mois de la mise en place de la réforme, c(‘est : qu’est-ce que qu’il va se passer en septembre prochain ?

      En interrogeant le Dgesco – qu’il est incorrect d’accuser de mensonge avant même la mise en place de la réforme ! -, j’ai informé les parents de l’essence de la réforme. En interrogeant deux enseignants qui font déjà des EPI (et qui se trouvent être pro-réforme, mais ce n’est pas pour ça que je les ai intérrogés, mais bien parce qu’ils ont déjà fait des EPI), j’ai essayé de donner une idée de ce à quoi pourraient ressembler les EPI.

      Actuellement, en janvier 2016, je crois qu’on ne peut pas dire d’autres choses avec autant de certitudes. Dire que les IDD n’ont pas marché : certes, mais en quoi cela voudrait dire que les EPI ne marcheront pas ?
      EN l’état actuel des choses et au regard de l’objectif de l’article, il n’était pas nécessaire – et aurait été même nuisible – de confronter des pro et anti. On serait sorti de l’angle qui était d’expliquer ce que seront ces EPI.

      Si, plusieurs mois après la rentrée 2016, on se rend compte que les EPI ont effectivement pris le chemin des IDD et que ça ne marche absolument pas, je vous en fais la promesse : évidemment que nous le dirons.

      • Bonjour,

        Quand je parle de « mensonge », c’est à propos du volume horaire disciplinaire : il n’y a pas de « malhonnêteté intellectuelle », pour répondre aux propos de le secrétaire Nationale Sgen-CFDT que vous interrogez, à dire que les EPI sont pris sur les horaires disciplinaires, au contraire des IDD que j’ai pratiqués, pour lesquels je me suis battue avec mes collègues quand l’institution réduisait les moyens.horaires.On peut pratiquer la pédagogie de projet – je le fais depuis plus de 30 ans- croiser les dsiciplines et être contre la réforme.Entre nous, ce n’est pas le travail inter-pluri-trans disciplinaire- qui va résoudre les problèmes ! Cela se saurait ! Je tiens à dire que je revendique l’expérimentation dans le domaine pédagogique comme un certain nombre de collègues. Ces méthodes ne sont pas neuves : on les expérimentait en ZEP dans les années 80 quand les établissements difficiles étaient des laboratoires. Contrairement à ce qui est véhiculé par certains, les enseignants ne peuvent être réduits à des réacs et des dogmatiques quand ils s’opposent à cette réforme. Simplement, il y a « tromperie » sur le « produit » et la majorité du corps enseignant ne peut être dupe : on sait lire des tableaux et calculer un volume horaire ! Les parents réaliseront SI les choses se mettent en place, ce que je n’espère pas, très sincèrement au nom de l’Ecole publique que j’ai toujours défendue. Les choses ne sont pas blanches ou noires avec des positionnements réacs d’un côté et progressistes de l’autre. Si on évoque par exemple l’autonomie des établissements… revendication chère à la droite, ou encore la primarisation du secondaire… on s’aperçoit que les lignes de fracture réservent parfois des surprises.
        Il va de soi que ces critiques ne vous concernent pas.
        Quant à l’article dont vous êtes l’auteur, au sens latin du terme, « garant » et « responsable », c’est effectivement une commande. No comment. Merci d’avoir publié mon commentaire.

      • Je réponds juste sur les deux points qui me paraissent principaux dans votre propos et qui peuvent me concerner !

        Vous dites que ce travail interdisciplinaire ne résoud pas tout : il n’y a d’aucune manière quelque chose qui le laisse entendre, dans l’article.

        Ensuite, quant au « mensonge » – j’ai bien compris que vous ne m’accusiez pas moi personnellement de mensonge, pas d’inquiétude !- sur le volume horaire, là encore, c’est une question de point de vue. Et c’est pour cette raison que nous n’avons pas souhaité faire intervenir les pro contre les anti réforme. Sur ce volume horaire, certains pensent que les EPI sont du français et de l’histoire (si l’EPI concerne ces 2 disciplines), certains estiment que les heures d’EPI de français et de l’histoire, c’est ni du français ni de l’histoire.

        Actuellement,je ne crois pas que l’on puisse dire que l’un ou l’autre ait raison à coup sûr. Nous avons alors décidé de prendre en consiédration la parole de quelqu’un qui a déjà testé les EPI. Peut-être que ces personnes ont un avis qui va s’avérer contredit plus tard, mais, à l’heure actuelle, il nous a semblé que c’était eux les mieux placés pour répondre à ce genre de question, et non ceux qui ne les pratiquent pas.

  4. Bonsoir

    Pour actualiser le débat, je travaille en rep plus, la dhg vient d’arriver, les moyens sont réduits et les postes partagés vont se multiplier.
    La suite des évènements, très simple, les collègues vont se battre pour récupérer des EPI afin d’ avoir un nombre d’heures qui leur permettra de rester au sein de leur établissement, bonne ambiance garantie.
    Ensuite, je vous invite à vous pencher sur le cas des Segpa qui en dépit des promesses faites lors des journées de formation vont connaître aussi les joies de l’austérité.
    Je vous invite également à lire le monde diplo et quelques auteurs qui vous permettront de prendre connaissances des motivations de tous ces réformateurs.

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